Imaginez le pilote d’un Boeing 747 sur un vol transatlantique. Après 24 heures de trajet, il doit poser (de nuit) son avion et ses 467 passagers. Comment peut-il encore trouver la force et la concentration pour réaliser la procédure d’approche et l’atterrissage en toute sécurité ?

Vous l’aurez deviner : grâce au pouvoir de la sieste énergisante !

Aujourd’hui, I Love my Bed va vous parler de la power nap, la sieste énergisante. D’où vient ce concept ? Quand et comment l’appliquer ?

La power nap est une sieste qui a été créée par des chercheurs à la demande de la FAA, la Direction générale de l’aviation civile américaine.

La question de départ était celle-ci :

Si un pilote ne peut faire qu’une courte sieste de 40 à 120 minutes sur une période de trente-six heures, quand doit-il la prendre pour minimiser les risques de fatigue cognitive et de manque d’attention : en début de soirée, au milieu de la nuit ou tard le matin suivant ?

La réponse ? En début de soirée !

C’est de la prévention de sommeil : on ne fait pas
une sieste quand on est fatigue, mais avant de l’etre

Le principe est qu’il vaut mieux faire cette sieste au tout début de la période de privation plutôt que lorsqu’il y a déjà accumulation de fatigue.

C’est en quelques sortes de la prévention de sommeil. On ne fait pas la sieste quand on est fatigué, mais avant de l’être. Intéressant, non ?

Ainsi naquit la power nap !

La power nap a cependant engendré quelques problèmes. En effet, certains se mirent à croire qu’une sieste énergisante de vingt minutes pouvait permettre de se passer de sommeil nuit après nuit…

Mauvaise idée… Oubliez ce que vous avez pu lire ou entendre : rien ne peut remplacer le sommeil : ni une drogue, ni un objet, ni la meilleure volonté du monde.

La power nap complète le sommeil, mais ne le remplace pas. Elle vous permet de prévenir la fatigue jusqu’à un certain point.

Il existe d’autres types de siestes dont une en particulier dont que je vous apprendrai bientôt à maîtriser : la microsieste.

Bon dodo !